Les anges existent ! Messagers lumineux et chaleureux de l’au-delà, étrangers aux figurines enfantines et sensuelles qui les caricaturent, ils vont et viennent, même si les messageries électroniques et les robots sans âme retiennent davantage l’attention. Lien entre le visible et l’invisible, ils vouent une chaleureuse attention à notre devenir.
Mais qui sont-ils vraiment ? D’où nous vient leur connaissance ? Quelle relation entretiennent-ils avec nous, la création et Dieu ? En quoi se distinguent-ils les uns des autres ? Quelle est leur raison d’être et leur rôle dans l’histoire ? Comment expliquer la curiosité soutenue à leur égard ?
La société contemporaine est une désagrégation de la société, un processus d'isolement, de polarisation [ ... ] tandis que la vie monastique est création d'une nouvelle société; c'est une société que Dieu a fait descendre sur terre, en contraste avec le monde. Autant la terre diffère du ciel et l'homme diffère de Dieu, autant la vie monastique diffère aussi de la manière de vivre dans le monde. le moine est celui qui appartient à Dieu, celui qui a aimé Dieu très naturellement, celui qui entre au monastère comme une conséquence naturelle de son amour.
ARCHIMANDRITE AIMILIANOS
La Prière de Jésus, ou Prière du cœur, est un élément capital de la tradition spirituelle byzantine. Elle a vocation à irriguer la prière personnelle, non seulement des moines mais aussi des laïcs. Elle fait partie de la pratique de tous les ascètes, depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, et on la retrouve au cœur de l'expérience des plus grands saints du monde orthodoxe.
Les gilets sans manche de Sœur Myriam Gilet fait main avec la laine des brebis du monastère par une Sœur Carmélite. Doublure toile à matelas Convient pour un enfant de 6 ans.
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Commémoration journalière des saints orthodoxes de tous les pays Editions Apostolia 2024
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Traduction œcuménique. Editions du Cerf 2010
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L'une des énigmes historiques les plus passionnantes de ces deux derniers siècles. Le Tsar Alexandre 1er de Russie, le vainqueur de Napoléon, aurait-il simulé sa mort pour aller se mettre au service de son peuple en Sibérie sous l'identité cachée d'un staretz aujourd'hui saint de Sibérie ? Un film de Marc Jeanson
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Auteur : Jean Cassien Edition : Saint-Léger éditions
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Archimandrite Aimilianos. La présente édition des Discours ascétiques d' Abba Isaïe est composée de catéchèses orales que Géronda Aimilianos faisaient à ses enfants spirituels. Elles ont été enregistrées au cours des années 1978-1979 au monastère de Simonos Pétra.
Saint Païssios l'Athonite. Paroles 4. Edité par le monastère Saint Jean le Théologien (Souroti de Théssalonique - Grèce).
Recueil de textes choisis traduits et adaptés par Maurice-Jean Monsaingeon Editions Axios
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Une esquisse de catéchisme orthodoxe. Auteur : Hiéromoine Grégoire du Mont Athos Editions : Apostolia Collection « Doxologie ». Collection d'études liturgiques dirigée par Bernard Le Caro
Commentaires de Anna Saprykina Editions Sofia Textes de la liturgie avec explications pour adultes et enfants.
Les Psaumes. Psautier des septantes traduit, présenté et annoté par l'Archimandrite Placide Deseille.
Explications de l'apocalypse selon l’Archimandrite Placide Suivi de commentaires de l’Archimandrite Élie Editions du Monastère de la Transfiguration (2023) Lire la Recension
Saint Païssios l'Athonite. Paroles 3. Edité par le monastère Saint Jean le Théologien (Souroti de Théssalonique - Grèce).
Contient: un livre de prière incluant l'intégralité du Psautier (Traduction de l'Archimandrite Placide Deseille) un triptyque un chapelet en laine de 100 nœuds Convient aux adultes
Mon conseil aux jeunes comme aux vieux est que chacun de vous se fasse un chapelet. Tenez-le dans votre main gauche et, en faisant le signe de croix avec votre main droite, dites : "Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi" Saint Cosmas d'Aitoli
Auteur : Nicolae Steinhardt Edition : Editions Apostolia Préface d'Olivier Clément
Mère Silouana est venue de l'athéisme à la foi chrétienne orthodoxe à travers une profonde et douloureuse expérience personnelle. C'est pourquoi les paroles qu'elle prononce pour nous, spécialement dans les pages de ce petit livre, sonnent vrai.
Trousse de prière contenant : Un livre de prières Un tryptique Une croix Un chapelet Un CD de chant religieux (chants monastère de Solan) Cette trousse convient aux jeunes de 8 à 20 ans et même au-delà ...
Convient à des enfants de plus de + de 3 ans.
D'emblée Jésus nous initie à une Prière qui n'est pas individuelle, mais qui suppose une communion entre les croyants, une communion d'Église. Il ne commence pas par l'adjectif possessif singulier qu'il serait logique d'attendre : « mon Père qui ... », mais par le pluriel : « notre Père ... ». Ceci est déjà une révélation, capitale à plus d'un titre. Ce n'est pas seulement parce que plusieurs Disciples sont réunis que Jésus leur enseigne une Prière collective, mais parce que si chacun peut s'adresser à Dieu, c'est en tant que membre d'un seul Corps, celui du Christ. C'est donc au nom de tous les membres du Corps du Christ que nous pouvons avoir « l'audace » de nous adresser à Dieu en l'appelant « notre Père ».
Ceci révèle le mystère difficilement exprimable de l'Église : c'est dans la communion de foi et d'Amour (charité) que nous pouvons manifester existentiellement notre relation avec Dieu, en Christ. C'est par notre volonté active de réaliser cette « Assemblée » unique (Église en grec veut dire « assemblée »), et c'est aussi par l'intervention de l'Esprit-Saint qui réalise notre union, que le Mystère s'accomplit, transcendant la simple juxtaposition d'individus afin d'en constituer un Corps unique. De la même manière, durant la Divine Liturgie, en introduction à la proclamation du mystère de notre foi, l'Église nous invite à nous unir les uns les autres comme condition sine qua non à la proclamation de notre foi qui ne peut être « en Vérité » que si elle manifeste cette unité de foi. Ce ne sont pas des paroles ; c'est un état d'être ! Ce n'est qu'« en Eglise », c'est-à-dire « en synaxe », que l'on peut manifester, de fait, notre communion aussi avec Dieu. « Aimons-nous les uns les autres, afin que dans un même esprit nous confessions le Père et le Fils et le Saint-Esprit,Trinité consubstantielle et indivisible ».
En effet, si nous sommes en communion avec Dieu par Sa grâce, cela veut dire que nous sommes « à Son image et selon Sa ressemblance » conformément à la vocation qu'Il nous avait assignée lors de notre Création, et dont nous avons l'expression théologique à travers les symboles du Livre de la Genèse. Ainsi, puisque Dieu est unique en Sa nature divine, mais multiple (trine) en Ses Personnes, nous-mêmes, réunis en un seul Corps, nous sommes aussi uniques en notre nature humaine et multiples (des myriades) en nos personnes.Vertigineuse Révélation ! C'est en tant que tels que nous pouvons adresser notre Prière, et toute Prière véritable à Dieu, même lorsque nous sommes seuls - physiquement - dans le secret de notre chambre.
« Rassemblés en Synaxe » ou « en Eglise », ne désigne pas seulement une réunion de personnes en un lieu unique, mais plus justement que ces personnes sont unies par des attaches plus fortes que des liens spatio-temporels. Ainsi unis comme tels, notre Prière est une Liturgie concélébrée avec les Chœurs angéliques, eux-mêmes rassemblés en synaxe autour du Trône de Gloire de Dieu. De même que l'harmonie d'Amour et de louange les unit dans les Cieux, de même les nôtres sur terre font de nous un Corps unique et indivisible. De plus, faisant de nous un seul être avec les autres personnes unies en Christ et en communion avec les Puissances angéliques, c'est dans une unique action de grâces et une célébration commune de la Sainteté divine que nous concélébrons en vérité la Gloire de Dieu, comme l'exprime le célébrant pendant qu'avec l'évangéliaire il accomplit la procession de la « Petite Entrée » liturgique et l'accompagne de ces paroles : « Maître et Seigneur, notre Dieu, Toi qui as établi dans les cieux les ordres et les armées des Anges et des Archanges pour la liturgie de ta Gloire, fais qu'avec notre entrée se fasse aussi l'entrée de saints Anges qui concélèbrent et glorifient avec nous ta bonté ».
Donc, la Prière du Notre Père réalise une unique « synaxe » des hommes et des Anges dont les hommes sont l'image sur la terre !
À l'heure où l'image du père dans nos sociétés occidentales se trouve galvaudée ou pervertie, il est malheureusement difficile pour certains de concevoir Dieu comme un père, mais qui serait bon, Lui ! Bien sûr, il y a, hélas, dans ce monde, des pères qui sont indignes, tyranniques, violents, dépravés, et, lorsque nous sommes victimes de leur comportement, il nous est difficile de les aimer affectivement. Ils ne donnent pas une image attrayante de la paternité, laissent une mauvaise expérience, voire une irrépressible répulsion dont a à souffrir la réputation paternelle de Dieu. Qui pourrait juger ... ? Cependant, combien d'enfants confrontés à ce drame font tout de même l'expérience presque surhumaine du pardon ! Ainsi, s'ils ne peuvent se reconnaître naturellement comme des fils,par le pardon cependant ils rétablissent une relation, même si elle semble unilatérale, ils recréent ce que la relation aurait dû être. Dans ces cas-là, ils subliment la relation paternité-filiation en manifestant qu'elle n'est pas seulement - ou pas du tout - une relation affective. Dans les cas d'expérience de paternité indigne, c'est en découvrant d'abord la Paternité divine que le fils frustré de l'image d'un père peut comprendre la paternité des hommes. La paternité divine est l'expérience fondamentale de l'homme spirituel qui, à partir de là, peut appréhender sous un autre jour la paternité humaine. C'est en effet par l'expérience intime de Dieu que l'on peut comprendre l'homme et non l'inverse : on ne peut pas se faire une image de Dieu à partir de ce que l'on voit en l'homme, mais on peut se faire une image de l'homme à partir de ce que l'on sait de Dieu !
Mais de toute façon, même pour ceux qui ont un père terrestre normalement bon, il reste néanmoins difficile d'appréhender Dieu comme Père. Le nom lui-même est inadéquat quand il s'agit de Dieu. En effet, la paternité divine ne peut pas se comprendre comme la paternité humaine. S'il y a bien un engendrement de l'un par l'Autre, ce ne peut pas être par le même processus que dans la paternité humaine, et pourtant ce n'est pas non plus une simple formule pour exprimer une sorte d'adoption de nos personnes par Dieu. Au risque d'être audacieux, et sans vouloir forcer le trait,je crois que l'on pourrait dire que Dieu engendre l'Homme, comme la pensée engendre la parole qui en est l'expression. On peut dire que la pensée est mère de la parole. Attribuer ce Nom à Dieu relève d'un anthropomorphisme que Jésus utilise pour nous rendre notre Père céleste proche, accessible, Lui, l'inaccessible par nature !
Dans l'Ancien Testament, Dieu avait révélé à Moïse Son Nom par cette expression : « Moi,je suis, celui qui suis » (Ex 3, 14). Ce Nom était imprononçable, car Dieu, personne ne L'avait jamais vu. Mais maintenant que le Verbe, le Fils Unique-engendré, est venu sur terre en adoptant la nature humaine sans abandonner la Nature divine qui Lui revient en propre, mais la mettant seulement en « sommeil », en « sourdine », pour être en tout semblable aux hommes (c'est la « kénose »), on peut dire que l'on a véritablement vu Dieu : « qui m'a vu a vu le Père » dit Jésus « je suis dans le Père et le Père est en moi » (Jn 14,9-11). Par ces paroles,Jésus ne révèle plus Dieu pour Lui-même (qui est-Il ?), mais par Sa relation avec les hommes : Il est votre Père !
Qu'est-ce un père ? Beaucoup de définitions peuvent être données, mais dans l'optique qui retient aujourd'hui notre attention, nous pourrions relever qu'un père est quelqu'un de bienveillant, avec lequel il est possible de dialoguer. Il est un visage, un vis-àvis. Et il est toujours fidèle, toujours présent, même invisiblement. Donc pour qu'il y ait un père, il faut qu'il y ait un fils. On n'est pas père en soi ; on l'est par rapport à un ou à des fils. Ainsi, en nous faisant adresser à Dieu comme Père, Jésus sollicite chez nous un retour à la condition filiale, condition dont nous avions été spoliés, à la fois par l'héritage des conséquences du péché initié par Adam et Ève et par notre adhésion personnelle à la « maladie » que constituent nos propres péchés.
La Prière du Notre Père trouve toute sa signification dans son rapprochement avec la parabole du père miséricordieux et du fils prodigue qu'il n'est pas besoin de commenter ici tant elle est connue (Lc 15, 11-32). Elle implique une démarche de notre part pour retourner vers le Père, pour Lui déclarer que nous sommes fils et donc que nous voulons L'imiter. En nous situant en face du Père, Il nous illumine et nous rend conformes à Son Fils avec Lequel nous sommes un, par notre nature. Et puisqu'Il est en même temps Dieu aussi par nature, en Lui Il nous unit à la Nature divine : Il fait de nous des fils de Dieu: Il nous « divinise ». Notre Prière est une ascension vers Dieu, en réponse à la descente de Dieu parmi nous par l'Incarnation du Verbe,Jésus, le Christ. Entrer dans cette Prière, c'est véritablement progresser dans la voie vers la divinisation, en demandant à Dieu d'accomplir notre Salut, qui est de nous amener à la « ressemblance » avec Lui, c'est-à-dire à l'assimilation à Lui; c'est ce que l'on nomme la « divinisation ». « Père, j'ai péché envers le ciel et à ta face. Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ... Le père dit à ses serviteurs, vite, apportez une tunique, la première et vêtez-le ... etc. » (Le 15,21-22).
D'emblée Jésus nous initie à une Prière qui n'est pas individuelle, mais qui suppose une communion entre les croyants, une communion d'Église. Il ne commence pas par l'adjectif possessif singulier qu'il serait logique d'attendre : « mon Père qui ... », mais par le pluriel : « notre Père ... ». Ceci est déjà une révélation, capitale à plus d'un titre. Ce n'est pas seulement parce que plusieurs Disciples sont réunis que Jésus leur enseigne une Prière collective, mais parce que si chacun peut s'adresser à Dieu, c'est en tant que membre d'un seul Corps, celui du Christ. C'est donc au nom de tous les membres du Corps du Christ que nous pouvons avoir « l'audace » de nous adresser à Dieu en l'appelant « notre Père ».
Une découverte, ou redécouverte s’impose. Qui est Celui qui s’est révélé à Moïse dans le Buisson ardent ? Comment Dieu est-il venu à la rencontre de l’être humain et dans quel but ? Pourquoi s’est-il pareillement dépouillé de sa puissance en s’incarnant en la personne de Jésus-Christ ? Quel crédit accorder à son annonce par des Prophètes ? Comment expliquer sa divino-humanité ? Comment a-t-il vécu ici-bas et quel est son message d’amour signé par son Sang ? En quoi consiste son modèle de plénitude humaine et d’accomplissement ? Qui sont ses vrais disciples ? Quel lien avec le Père, l’Esprit Saint et l’Église ? Et tant d’autres questions cruciales présentées avec ouverture et cohérence. Comment aimer et suivre quelqu’un que l’on ne connaît pas, peu ou mal ?
Un roman de Marc Andronikof sur la vie de Tamar 1ere, reine de Géorgie (1160 - 1213)
« L'amour était ce que faisait régner Tamar autour d'elle, dont elle entourait et recouvrait tous ceux qui voulaient bien l'accepter. Elle aimait Youri et pria jusqu'à la fin pour lui, elle aimait ses sujets même après qu'ils eurent commis de terribles et mortelles stupidités [ ... ], elle pardonnait à ses ennemis les plus acharnés, tout en défendant au mieux son royaume. Elle parvint à surmonter, à dissoudre, à résoudre en elle, la contradiction profonde qui existe entre le chrétien et le souverain. Quels sont les exemples dans l'histoire? Ils n'abondent pas. Je ne vois que l'empereur Constantin le Grand, égal-aux-apôtres, et le prince Vladimir de la Rus, qui puissent soutenir la comparaison et ce, à la fin de leur vie. Chez Tamar, ce fut une constante de toute son existence. Nous avons été les spectateurs et les acteurs d'un règne incroyable. Satan, rejeté hors des frontières du royaume était contraint de se résigner à n'y faire que de brèves incursions. Il n'était pas enchaîné mais tout au moins entravé. C'est pour cela que j'écris, pour témoigner de cet âge d'or apocalyptique.»
Ce roman nous plonge dans la Géorgie médiévale, dressant un tableau historique extrêmement émouvant du règne de la Reine Tamar, figure emblématique de l'histoire étonnamment mouvementée de ce pays. Ce singulier récit, composé dans un style éblouissant, est admirablement ficelé, laissant s'entremêler les destins de tous les personnages qui furent témoins de ce règne sans pareil. Chantée au fil des siècles par tous les grands poètes géorgiens, en commençant par son contemporain Chota Roustaveli, la Reine Tamar figure au rang des Saints de l'Eglise orthodoxe qui la célèbre le 1er (14) mai.
Le commentaire de la Vie de saint Nil de Calabre s'inscrit dans la série des catéchèses que l 'Archimandrite Aimilianos assurait à ses enfants spirituels. Faite au cours de l'année 1977, l'exégèse de ce texte est le fruit de sa communion avec les saints et de son expérience personnelle qu'il nous transmet « comme dans un miroir »à travers la vie de saint Nil.
Saint Nil vit le jour en 910, au sein d'une des plus illustres familles de Rossano, la capitale de la Calabre. Placée sous la protection de la Mère de Dieu, ce fut la seule ville de la région qui échappa aux incursions des Sarrasins.
La Terre sainte d'Israël est un lieu unique, qui marque au plus profond de son être tout pèlerin y posant le pied. C'est là que la grâce du Dieu-Homme jaillit de la terre vers le ciel, puis du ciel vers le cœur de chaque homme, le transfigurant. C'est là, en effet, que s'accomplissent les noces du ciel et de la terre dans ces épousailles mystiques unissant la réalité palpable à l'évidence immatérielle, Aucune parole humaine ne suffirait à chanter la solennité et la grâce jaillissant de ce lieu.
Pourtant, Jacques Agbodjan tente ici par ces hymnes de nous faire goûter à ce à quoi l'on goûte lorsque l'on se rend en Terre d'Israël. Les mots se substituent aux pierres, les syntagmes aux ruelles, les sentences aux murmures, les images aux fragrances. Ces lignes nous laissent sentir le baume indéfinissable s'exhalant de cette terre et contempler le silence imperturbable et mystérieux qui y règne malgré le tumulte incessant qui s'y loge. Nous sommes longés dans un lointain qui nous est si proche que l'on croirait presque qu'il nous est intérieur.
Que le Seigneur nous donne, à la lecture de ces pages, de trouver dans notre cœur la Jérusalem immatérielle qui l'habite.
Métropolite Joseph
Dialogue de deux solitaires sur la Prière de Jésus.
Hiéromoine Hilarion (Domratchev)
« Ce livre, écrit avec l'aide de Dieu, n'a qu'un but : expliquer aussi complètement que possible en quoi consiste la Prière de Jésus, elle qui, suivant l'enseignement unanime des saints Pères, est la racine et le fondement en même temps que le sommet et la perfection de la vie spirituelle. Toute l'insistance de nos paroles ne vise qu'à cela. Nous mettons toujours cette Prière au-dessus de toutes les autres vertus, dont aucune ne l'égale lorsque la Prière atteint les degrés les plus élevés. »
Extrait du chapitre «Du Statut des débutants et de ceux qui vivent en cellule»
N° 25 des commentaires bibliques de la Septante.
Ces commentaires bibliques se présentent sous la forme d’un feuillet mensuel de 8 pages. Chaque revue présente sur les premières pages le texte sacré lui-même accompagné d’une miniature en couleur illustrant le thème général. Des chiffres discrets renvoient aux notes, une quinzaine d’importance inégale, développées dans les pages suivantes, elles aussi illustrées.
Cette forme de présentation a l’avantage de permettre au lecteur qui a peu de temps d’approfondir l’étude de la Bible à un rythme lent, en ne lisant éventuellement que 3 ou 4 notes chaque jour, conjointement au texte sacré qui les accompagne.
Les Editions du Monastère de la Transfiguration ont édité, en ce début de l’année 2023, un livre remarquable sur l’Apocalypse de Saint Jean. Livre remarquable…On devrait dire, en vérité, livre transfigurant car il nous entraîne dans des hauteurs spirituelles sublimes...
Matin |
Après-midi | |
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Lundi | Fermé | Fermé |
Mardi | Fermé | 14H00-17H30 |
Mercredi | Fermé | 14H00-17H30 |
Jeudi | 09H30-12H00 | 14H00-17H30 |
Vendredi | Fermé | 14H00-17H30 |
Samedi | 09H30-12H00 | 14H00-17H30 |
Dimanche | Fermé | Fermé |
Le clos bourret
24120 Terrasson-Lavilledieu
Le monastère de la Transfiguration a été fondé en 1978. C’est un monastère féminin orthodoxe, dont les moniales sont rattachées au monastère de Simonos-Petra au Mont Athos (Grèce).
Le monastère compte actuellement quatres moniales, accompagnées du Père Elie, fondateur, aumonier et père spirituel de la communauté.
Au regard de l’ordre monastique, le monastère de la Transfiguration est un métochion (dépendance) du monastère de Simonos-Pétra et il est placé sous la protection des saints Nectaire d’Egine, Simon le Myroblite et Marie-Madeleine.
En 1990, l’Archimandrite Aimilianos a béni la fondation du monastère de la Transfiguration à Terrasson en France et, à cette occasion, il a déclaré avec joie que grand serait le jour où nous pourrions bâtir une église dédiée à la Transfiguration du Seigneur. Après plus de vingt ans, que nous avons consacrés aux premières installations et aux besoins de la communauté,tout montre que le temps est venu de franchir un nouveau pas, de progresser vers la seconde étape de notre fondation.